1. Tutoriel¶
1.1. Installation de l’extension¶
1.1.1. Installation de THYRSIS¶
1.1.1.1. Sur Windows¶
Pour installer THYRSIS sur Windows, utiliser l’installeur OSGeo4W. Lancer l’exécutable et choisir l’installation avancée.

Suivre les instruction jusqu’à ce que l’installeur demande à sélectionner un site miroir pour télécharger les paquets et ajouter le lien suivant :
Et sélectionner le dépôt avant de cliquer sur suivant.

Chercher thyrsis parmi les paquets disponibles, et cliquer sur Skip pour activer l’installation de THYRSIS (la version du paquet s’affiche).

Cliquer ensuite sur Suivant pour lancer l’installation.
1.1.1.2. Sur Linux¶
Debian et distributions apparentées
Cloner le dépôt git de THYRSIS dans un dossier :
git clone https://link_to_the_repository
THYRSIS utilise python3 (déjà installé avec QGIS ) et d’autres dépendances sont requises.
Note
Installer de préférence les paquets issus de votre distribution plutôt que les paquets pip. Les paquets des distributions se révèlent souvent plus stable que leurs homologues issus de pip
Un fichier Makefile est fourni pour installer THYRSIS et ses dépendances. Veuillez utiliser la commande suivante :
Si vous avez déjà installé les dépendances, vous pouvez installer THYRSIS en utilisant :
ou directement en utilisant le module thyrsis.package pour configurer l’installation :
python -m thyrsis.package -d <optional: no documentation> --loc <optional: locale to use for documentation en/fr> -i <optional: path to your QGIS user plugin directory, default: ~/.local/share/QGIS/QGIS3/profiles/default/python/plugin>
Utiliser l’option -d
pour installer THYRSIS sans la documentation associée (disponible en ligne).
L’extension THYRSIS nécessite d’être activé dans le menu des extensions QGIS (Extensions > Gérer et installer des extensions…). Durant le premier lancement de QGIS, un dossier .thyrsis
sera créé dans votre $HOME
directory.
CentOs et distributions apparentés
Comme pour les systèmes apparentés à Debian, vous pouvez utiliser le fichier Makefile.
Note
Selon votre version de CentOs, les noms des paquets peuvent varier. Pour plus de détails, voir le fichier yum_requirements.txt
Sur certaines distribution (CentOS 6 par exemple), il n’est pas possible d’accéder aux dossiers cachés via l’explorateur de fichier QGIS. Pour éviter ce problème, nous recommandons de créer un lien symbolique dans un dossier accessible. Par exemple :
ln -s .local/share/QGIS/QGIS3/profiles/default/python/plugins/thyrsis ~/
1.1.2. Logiciel de simulations¶
Au moins un des logiciels de simulations est requis pour l’utilisation du plugin. Ces exécutables sont utilisés pour simuler l’écoulement et le transport hydrogéologique.
Le logiciel METIS sera bientôt disponible avec THYRSIS ( installé avec le Makefile ou par l’OSGeo4w) et sera ajouté au $PATH.
OPENFOAM peut être utilisé au sein de THYRSIS. Il suffit de s’assurer que l’exécutable groundwterFoam est accessible dans le $PATH
Vous pouvez choisir le logiciel de simulation en utilisant le panneau Préférences dans QGIS.
1.2. Modélisation¶
L’objectif de ce tutoriel est de d’expliquer les étapes nécessaires pour que l’utilisateur puisse créer un nouveau modèle avec ses propres données. Les données du tutoriel sont fournis dans le fossier thyrsis tutorial_data.
1.2.1. Créer le projet maillage¶
La première étape consiste à créer un projet maillage, lequel sera utilisé pour le calcul du modèle saturé, horizontal en 2D. Nous allons voir les étapes pour initialiser le projet maillage.
Si THYRSIS est activé, vous devez trouver un menu Thyrsis
dans la barre de menu principale de QGIS. Pour créer un projet maillage, cliquer sur : Thyrsis > Nouveau > Maillage...

Note
THYRSIS crée le projet maillage à partir de la projection courante. Changer celle-ci dans QGIS pour être certain d’utiliser la bonne projection. Dans ce tutoriel, toutes les données sont projetées en EPSG: 27572 (Lambert II Etendu)
Vous devez ensuite remplir le chemin où la base de donnée sera sauvegardé. Sauvegarder la dans le dossier ~/.thyrsis/mesh
afin que celle-ci soit reconnu par THYRSIS. La base de donnée doit être nommé selon la nomenclature suivante : SITE_MODELE_ETUDE.mesh.sqlite, où :
SITE est le nom du site - sauvé dans la base de donnée sites.sqlite
MODELE est le nom du modèle - un modèle est composé d’un maillage et de plusieurs champs et paremètres hydrogéologiques
ETUDE est le nom d’une étude particulière, associée au modèle considéré (optionnel).
Ici nous appelons notre base SACLAY_TUTORIAL
pour indiquer que le maillage est basé sur le site de SACLAY et que nous réalisons le maillage du TUTORIEL. A la sauvegarde de la base, THYRSIS crée également le projet QGIS (fichier .qgs). A l’issue de cette étape votre répertoire de maillage devrait ressembler à l’exemple suivant :

Avoir une couche de fond peut être utile pour localiser l’environnement voisin de votre project. Le fond de carte OpenStreetMap peut être ajouté grâce au menu d’exploration des couches de QGIS:

Vous pouvez aussi ajouter une couche de rivière, laquelle sera utile pour délimiter la zone de votre projet. Pour le tutoriel, nous fournissons un fichier river.gpkg
. Cliquer sur Couche > Ajouter une couche > Ajouter une couche vecteur
et ajouter la couche de rivière.

Pour finir, deux rasters sont nécessaires pour la création du maillage :
un modèle numérique de terrain (MNT), nommé
mnt.tif
un raster d’altitude de la nappe, appelé
mur.tif
Pour les ajouter, cliquer sur Couche > Ajouter une couche > Ajouter une couche raster
.
Nous vous recommandons de placer le fond cartographique et les couches raster sours les autres couches. Vous pouvez également ajouter de la transparence dans les propriétés de vos couches raster. Le canevas de la carte doit ressembler à l’image suivante :

N’oublier pas de sauvegarder votre projet (CTRL + S
ou cliquer sur Projet > Sauvegarder
)
1.2.2. Créer le maillage¶
Maintenant que le projet est configuré, nous pouvons commencer à construire le modèle hydrogéologique.
La première étape consiste à définir les contours de la zone d’étude. Les contours définissent les conditions limites d’écoulement du modèle. Les contours sont une couche de polylignes et nous allons en définir plusieurs, en utilisant les attributs suivant :
groupe
: nom du groupe associé au contournom
: optionnel, nom indicatif.longueur_element
: détermine l’éloignement maximum entre les noeuds du maillagepotentiel_impose
: 0 ou 1, la valeur 1 signifie de l’on impose la valeur de potentiel selon la valeur du MNT.
Note
L’attribut
potentiel_impose
impose donc la création de polylignes différentes selon si la limite de domaine est un rivière ou non.Les polylignes du même groupe definisse un seul et même domaine si celles-ci forment un ensemble clos.
/!\ Pour créer les contours, activer l”accrochage dans QGIS, et sélection l’option couche active seulement. Ceci est nécessaire afin de créer des contours formant des ensembles clos.

Ensuite sélectionner la couche de contour, cliquer sur le bouton d’édition

et activer l’outil Ajouter une entité linéaire
.

Pour le tutoriel, nous voulons créer un maillage sur le Plateau de Saclay. Nous recommandons de créer 4 contours :
#. a north contour on the river
#. a east contour between the two rivers
#. a south contour on the river
#. a west contour up the hill
Tous les contours doivent se trouver dans l’étendue des couches du MNT et du mur. Chaque fois que vous validez une polyligne, la fenêtre suivante s’ouvre :

Veuillez la remplir, particulièrement le champ ** potentiel_impose** (1 pour les limites de rivières)
Vous pouvez aussi ajouter un contour supplémentaire pour créer un maillage plus fin à l’intérieur du premier domaine créé. Dans le cas où vous auriez créé un domaine avec un contour unique, noter que l’outil d’accrochage ne marche pas sur la ligne en cours de création. Il vous faut valider la polyligne pour ensuite utiliser l’outil d’édition de points afin de déplacer le sommet final sur le sommet initial.
Sauvegarder la couche des contours. THYRSIS calcule la couche des domaines, obtenue par la couche des contours. Si aucun polygone n’est créé dans la couche domaines, il existe sans doute une erreur de topologie dans la couche des contours (le plus souvent, les contours ne forment pas un ensemble clos, essayer de déplacer les contours).
Votre canevas de carete devrait ressembler à l’image suivante, avec les attributs de contours similaires :

Pour finir, la dernière étape consiste à créer le maillage en utilisant le bouton Maillage
dans la barre d’outils THYRSIS :

La fenêtre suivante s’ouvre :

Verifier les couches et lancer la création du maillage. Les couches noeuds et mailles seront actualisées et les couches altitude
et altitude_mur
seront ajoutés.
Vous devriez obtenir le résultat suivant :

1.2.3. Contruire le modèle¶
Il existe deux options pour construire le modèle. Si vous avez déjà un raster de champ de perméabilité ou si vous souhaiter utiliser une valeur constante, il n’est pas nécessaire de faire une inversion. Dans le cas opposé, nous allons avoir besoin de point de contrôles.
1.2.3.1. Création du modèle avec inversion¶
Créer les points de contrôles
Les points de contrôles doivent être ajoutés à la couche points_pilote, avec les champs suivants :
OGC_FID
: identifiant uniquenom
: nom du point de contrôlegroupe
: group du point de contrôle, utilisé pour la visualisation de la corrélationzone
: zone, utilisé pour associer des points de contrôles additionnelsaltitude_piezo_mesuree
: altitude de la nappe constaté par mesure (m)altitude_piezo_calculee
: altitude de la nappe obtenu par simulation (m)difference_calcul_mesure
: difference entre l’altitude mesurée et calculée (m)permeabilite
: perméabilité (m/s)
Note
Ces cinq premiers attributs sont nécessaires, les autres seront calculés durant le calcul d’inversion
Nous fournissons un fichier point_pilote.csv
. Veuillez l’ouvrir en utilisant Couche > Ajouter une couche > Ajouter une couche de texte délimité
:

Veuillez remplir le formulaire avec les colonnes de coordonnées des X et Y :

Pour remplir la couche points_pilote
, vous pouvez copier les entités depuis le csv chargé et les coller dans la couche points_pilote
. Si vous utiliser vos propres données, noter que les attributs seront copié uniquement si les champs possèdent le même nom que ceux de la couche points_pilote
.
Pour finir, la table d’attribut de la couche points_pilote
devrait ressembler à la suivante :

Configurer les paramètres d’inversions
Avec les points de contrôle, il est possible de simuler le champ de perméabilité. Le processus d’inversion dépend des paramètres de la table hynverse_parameters
. Ces paramètres sont :
infiltration : valeur de l’infiltration moyenne annuelle en m/s. Si l’infiltration est hétérogène, indiquer une valeur nulle et fournir un fichier u_infiltration.sat donnant la valeur d’infiltration en chacun des noeuds.
icalc : type de calcul (3 par défaut),
niter : nombre d’itérations (20 par défaut),
errlim : valeur objectif du critère d’erreur : le calcul s’interrompt lorsque l’erreur est inférieure à errlim (0.1 m par défaut),
alfmin : valeur minimale du paramètre alpha : le calcul s’interrompt lorsque alpha devient inférieur à alfmin (10^{-5} par défaut),
alfa : valeur initiale du paramètre alpha (0,5 par défaut),
terr : valeur initiale du taux d’accroissement maximal admissible de l’erreur (1.2 par défaut) : si le taux d’accroissement de l’erreur est supérieur à ce taux, la dernière itération n’est pas prise en compte et une nouvelle itération est réalisée, en diminuant le paramètre alpha d’un facteur 2. Cette procédure peut être renouvelée un nombre de fois inférieur ou égal à nessaismax (voir ci-dessous),
nessaismax : nombre maximal d’itérations possibles en réduisant le paramètre alpha d’un facteur 2 (10 par défaut),
permini : valeur initiale de la perméabilité (2.10^{-5} par défaut),
permin : valeur minimale de la perméabilité (2.10^{-7} par défaut),
permax : valeur maximale de la perméabilité (2.10^{-4} par défaut),
nv_npp : nombre de noeuds les plus proches des points pilotes, pour le calcul du potentiel aux points pilotes (4 par défaut),
nv_ppm : nombre de points pilotes les plus proches des centres de mailles, pour le calcul du champ de perméabilité aux mailles (10 par défaut),
dv_pp : rayon (en mètres) autour des points pilotes pour lisser la perméabilité par moyenne mobile (300 m par défaut),
d_mesh : distance minimale d’un centre de maille à un noeud à potentiel imposé, pour ajouter le centre de maille comme point pilote (dans le cas d’un potentiel de référence externe) (100 m par défaut).
Pour changer ces paramètres, veuillez sélectionner la couche hynvers_parameters et cliquez sur le bouton d’édition, puis ouvrez la table attributaire :

Nous n’avons pas fourni de fichier utilisateur u_infiltration.sat
, par conséquent la valeur d”infiltration
doit être modifiée. Entrez (écrire 4,75e-09 dans la table attributaire)
1.2.3.2. Contruire le modèle¶
Lancez le l’inversion en cliquant sur le bouton Modèle :

Si vous avez choisi d’utiliser les points de contrôle, alors sélectionner Créer le modèle par inversion
et accepter le formulaire.
Si vous avez choisi d’utiliser un champ de perméabilité existant, sélectionner Créer le modèle à partir du champ de perméabilité
, et ajouter la couche de champ de perméabilité chargé au préalable.
Pour finir si vous avez choisi d’utiliser une valeur constante de perméabilité, sélectionner Créer le modèle avec une valeur constante de perméabilité
et entrer la valeur en question.

Plusieurs couches sont créées :
v_norme: norme de la vitesse de Darcy (m/s)
permeabilite_x: perméabilité selon x (m/s)
epaisseur_zs: épaisseur de la nappe (zone saturée)
epaisseur_zns: épaisseur de la zone non saturée (m)
potentiel: niveau piézométrique au noeud (m)
potentiel_reference: niveau piézométrique de référence, si une couche de potentiel a été spécifiée.
Si vous avez construit le modèle par inversion, vous devriez voir la couche de perméabilité évoluer au fil des itérations. Dans le même temps, les graphiques de corrélation sont mis à jour :

The graphique supérieur montre l’erreur moyenne entre l’altitude de la nappe mesurée et calculée. Le graphique inférieur montre la corrélation entre ces valeurs.
Si vous avez créé le modèle grâce à un champ de perméabilité, les couches seront actualisés mais aucun graphique ne s’affiche.
Note
Si vous connaissez déjà les paramètres de simulations que vous allez utiliser dans votre étude par la suite, vous pouvez éditer la table parameters
. Cette étape est décrite dans la section Paramètres de simulation
1.2.4. Intégrer d’autres données¶
Pour compléter votre projet, plusieurs données peuvent être utiles.
1.2.4.1. Puits de forages¶
Parmi les données disponibles pour le tutoriel, vous trouverez deux csv (forages.csv
et stratigraphie.csv
). Vous pouvez ajouter les puits de forages avec les données stratigraphiques en utilisant la commande suivantes :
python -m thyrsis.database.load_forages site srid forages.csv stratigraphie.csv [fracturation.csv]
load forage into the database
site : site name (str)
srid : EPSG id
the expected .csv format is:
- forages.csv: "Nom","Nom_reduit","X_L2E","Y_L2E","Z","H (tube_sol)","Z tube","Profondeur","Date de réalisation","Type","Localisation"
- stratigraphie.csv: "Forage","From\_","To\_","code_roche", "description_roche", "code_formation", "formation"
- (facultatif) fracturation.csv: "Forage","From","To","Taux_Frac"
où site
est le nom du site (« SACLAY ») et srid est le numéro d’EPSG (27572).
Les puits de forages sont alors disponibles dans votre projet mesh. Ces derniers sont visualisables avec l’outil . Cliquer sur l’outil puis sur un forage pour voir le log stratigraphique :

1.2.4.2. Chimie¶
Pour suivre la propagation d’un écoulement de produits chimiques, il est nécessaire de préciser lequel est utilisé pour la simulation. Nous fournissons un fichier chemicals.csv
qui contient les informations relatives à de nombreux éléments chimiques. Utiliser la commande suivante pour les ajouter à votre base de données :
python -m thyrsis.database.load_chemicals chemicals.csv
load chemical into the database
the expected .csv format is:
- chemicals.csv: "name", "period", "atomic_mass", "radioactive_decay", "specific_activity", "water_quality_limit", "atomic_number", "masses_number"
1.2.4.3. Point d’intérêts¶
Il est également possible de définir des points d’intérêts, où l’on pourrait mesurés les valeurs simulées et éventuellement les comparer avec des valeur mesurées in situ. Pour les jouter, utiliser la commande suivante :
python -m thyrsis.database.load_points site point_file groupe
site : site name (str)
srid : EPSG id
point_file is a text file with a point per line, with the following informations :
x_coord y_coord nom <diplayed label> <label location>
où site
est le nom du site (« SACLAY »), srid
est le numero d’EPSG (27572) et groupe
est le type de points (« calcul », »puits_sables », »cheminée », autres)
1.2.4.4. Mesures¶
Vous pouvez ajouter des mesures pour chaque point d’intérêts ajouté dans la base de donnée. Pour le faire, utiliser la commande suivante :
load_measure.py site element_chimique units concFile.dat
or
load_measure.py site potFile.dat
Pour finir, sauvegarder votre projet maillage en cliquant sur Projet > Sauvegarder
ou en utilisant Ctrl + S
1.3. Création d’une étude¶
1.3.1. Créer une base de calcul¶
Plusieurs études peuvent être réalisées à partir d’un modèle, ainsi les études sont crées à part de la base de donnée de maillage. Pour créer une nouvelle étude, le principe reste identique à la création d’une base maillage. Cliquez sur le menu Thyrsis` et ouvrez le panneau ``Nouveau
. Maintenant que vous avez créé un modèle, le nom du site concerné doit apparaître dans le sous-menu, et en survolant le nom du site, le nom du modèle doit apparaître. Cliquez dessus.

Vous devez nommer la base de calcul. Cette fois-ci le chemin du fichier .sqlite n’est pas imposé. Le nom du fichier est cependant important si vous souhaitez enregistrer votre base en tant que template. Le nom de ce template sera défini par la chaîne de caractère avant le premier underscore (s’il y en a un). Nous pouvons nommer l’étude TutorialStudy1
.
THYRSIS` crée un proet QGIS par la même occasion et le charge.
Vous devriez obtenir le résultat suivant :

Vous devriez retrouver la couche de contours. Par la même occasion vous devriez voir un nouveau menu sur la gauche de l’interface.
1.3.2. Paramètres de simulation¶
Il existe de nombreux paramètres à définir pour les simulations. Peut-être les avez-vous déjà défini lors de la création du maillage; dans ce cas les paramètres ont été copiés dans la base de calcul. Quoi qu’il en soit, vous pouvez modifiez ces paramètres depuis la table parametres
, ou vous pouvez aussi l’éditez depuis le menu Hypercube Latin
(Thyrsis > Créer > Hypercube Latin
). Le menu Hypercube Latin
permet de définir plusieurs ensembles de paramètres lorsque certains d’entre eux sont incertains. Vous pouvez définir la valeur par défaut, puis les valeurs minimales et maximales tolérées, ainsi que la loi de variation à utiliser pour générer des valeurs de paramètres différents à chaque simulation. Les paramètres sont expliqués ci-dessous :
WC, porosité cinématique,
VGA, Alpha van Genuchten (
)
VGN, n van Genuchten,
VGR, Saturation résiduelle,
VGS, Saturation maximale,
VGE, Pression d’entrée (m),
WT, Porosité totale,
VM, Masse volumique (kg/m³),
DK, Coefficient de partage (m³/kg),
SL, Limite de solubilité (kg/m³),
DLZNS, Dispersivité longitudinale ZNS (m),
DLZS, Dispersivité longitudinale ZS (m),
WM, Porosité matrice
Pour le tutoriel, nous proposons les valeurs de paramètres suivant :
Note
Créer plusieurs simulations est nécessaire à la création de carte de probabilité
1.3.3. Définir la zone d’injection¶
Depuis le menu, vous pouvez définir l’injection de la simulation. La première liste déroulante permet de définir le produit chimique répandu. Vous pouvez aussi définir la durée de la simulation et le pas de calcul (la carte de résultat sera calculé à chaque pas).
Pour le tutoriel, nous définissons une seule zone d’injection mais THYRSIS permet de faire plusieurs zones d’injection ou encore de réaliser une injection sur l’ensemble du domaine.
L’injection a les caractéristiques suivantes :
coordonnées (x,y) du centre de l’injection
profondeur (m)
aire
S
concerné par l’injectionflux
F
en kg/s ou Bq/sdurée de l’injection
Et pour aider à la création d’une injection, il est possible de définir directement F
en flux ou en concentration ou en masse.Le mode flux/concentration pour être associer à une fuite d’eau. Chaque mode peut être activer en cliquant sur son bouton.

Note
Flux
Le bouton flux ouvre la fenêtre suivante :

Concentration
Le bouton concentration ouvre la fenêtre suivante :

Dans le cas d’une définition par concentration C
, le flux F
est calculé tel que :
où I
désigne le flux d’infiltration d’eau de pluie, défini avec le modèle d’écoulement.
Masse
Le bouton masse ouvre la fenêtre suivante :

Dans le cas d’une injection définie par une masse M, le flux injecté F
et la durée d’injection sont calculés tel que :
où représente la limite de solubilité du composé injecté
Fuite
Il est possible d’accompagner l’injection de matière par une injection d’eau en précisant le volume d’eau V injecté, le flux F ou la concentration C, et la durée Delta T. Dans ce cas, la vitesse d’injection v est calculée :
Cette vitesse ne peut être supérieure à la perméabilité à saturation K_{s}. Si tel est le cas, ou plus exactement si :
et un message est émis signalant qu’il est conseillé d’augmenter la surface d’injection en prenant :
Si la concentration C est fournie, le flux s’en déduit par :
Ici nous allons définir une injection par flux. Sélectionnez HTO
comme produit chimique dans la liste déroulante des produits chimiques. Choisissez la date de départ (01/01/2012 par exemple pour le 1er Janvier 2012). Définisser la durée de la simulation à 200 ans
avec un pas d’une année 1 year
. Cliquez sur le bouton de Flux et remplissez le menu avec le nom de votre choix et :
Début : 01/01/2012 ou une date ultérieur
Duration : 0.00021 year (peut aussi être défini en mois ou en jours)
Flux :
Aire : 59 (ou utiliser le crayon pour dessiner la zone sur la carte)
Localisation : utilisez le bouton ◎ et cliquez sur la carte pour définir le centre de l’injection
Profondeur : 0
Volume d’eau : 0
Ensuite, cliquez sur le bouton Sauvegarder. En zoomant sur la carte, vous devriez voir apparaître la zone d’injection qui a été ajouté à la couche d’injection.
1.3.4. Lancer la simulation et visualiser les résultats¶
Pour lancer la simulation, cliquez sur le bouton . Après le calcul, une couche
resultats
est ajouté au canevas.
Le menu ZNS s’ouvre également avec la légende et la figure de l’injection dans un graphique 1D.

De plus, l’outil de contrôle du temps se remplit avec les dates issues de la simulation.

Vous pouvez jouer la simulation sur la période de simulation avec cet outil. Les changements observés seront visibles à la fois dans le canevas et dans le graphique 1D.

De plus une représentation 3D est également disponible.

Note
La scene 3D peut être configurée à partir du menu de paramètres 3D. Pour projeter le fond Open Street Map sur la scene 3D, ajoutez la couche au canevas de QGIS et cochez la case Texture
.
1.3.5. Autres fonctionnalités¶
1.3.5.1. La barre de control des résultats et le graphique d’évolution 1D¶
Voici la barre de contrôle des résultats :

Avec les listes déroulantes il est possible de changer la couche de résultats (concentration, probabilité, vitesse de Darcy etc) et les unités affichées. Il existe trois outils utiles sur la droite de cette barre. L’outil le plus à gauche sert à obtenir la valeur du maillage à la localisation cliquée et pour la date affichée. L’outil le plus à droite permet d’ouvrir une fenêtre avec le graphique de la balance des masses de produits chimiques. L’outil du milieu est utilisé pour afficher l’évolution de la valeur simulée à un point d’intérêt (cf Points d’intérêts). De plus si des mesures sont rapportées pour ce point, ces dernières seront affichés dans le graphique.

1.3.5.2. Zones d’injection¶
Il est possible de définir automatiquement des zones d’injection avec des propriétés similaires. Pour cela, utilisez Thyrsis => Créer => Zones d'injection
.

1.3.5.3. Hypercube Latin¶
Si certains paremètres sont incertains, vous pouvez utiliser l’hypercube latin pour réaliser plusieurs simulations avec différents ensembles de paramètres. Ouvrez l’hypercube latin Thyrsis => Créer => Hypercube Latin
et remplissez le formulaire en définissant pour chaque paramètre une valeur minimale, maximale et la loi de probabilités à utiliser pour générer les valeurs; définissez aussi le nombre de simulations que vous souhaitez.

1.3.5.4. Carte de probabilités¶
Si vous définissez plusieurs simulations, il est possible de créer une carte de probabilité. Pour la créer, utilisez Thyrsis => Créer => Carte de probabilité
et définissez un seuil (par exemple un seuil de concentration maximum autorisé pour la consommation d’eau). La carte de probabilité sera réalisé pour la date affichée.
1.3.5.5. Isovaleurs et isovaleurs gdal¶
Vous pouvez obtenir des cartes d’isovaleurs généré depuis la carte des résultats. Pour cela, utilisez Thyrsis => Créer => Isovaleurs
ou Thyrsis => Créer => Isovaleurs (gdal)
. Vous pouvez configurer les seuils souhaités pour la date courrante dans la fenêtre.